top of page

Osvan nous parle de son année de césure

Résume-nous ton aventure depuis que tu as obtenu ton DUT, en 2016.

 

Après le DUT, j’ai décidé de prendre un visa vacances-travail pour la Nouvelle-Zélande, je devais y rester une année. Cependant, le pays n’a pas réellement correspondu à mes attentes, je n’y suis donc resté que deux mois. Avant de reprendre mon vol pour la France, j’ai décidé de voyager à travers l’Australie et une bonne partie de l’Asie. Après ces deux autres mois de voyage, je suis rentré à Nice où j’ai travaillé comme vendeur avant de repartir en séjour linguistique en Afrique du Sud pour deux mois.

​

​

Depuis combien de temps voulais-tu partir à l’étranger ? Pourquoi ?

 

J’ai toujours aimé voyager et après mon BAC, je voulais déjà partir à la découverte d’autres pays. J’ai malgré tout continué mes études jusqu’à avoir mon DUT et je me suis alors dit que c’était l’année pour partir. D’autant plus que, pour mes concours, je dois avoir un bon niveau d’anglais : l’approfondissement de la langue était donc une des raisons principales de mon voyage.

​

​

As-tu eu une certaine appréhension de quitter tes proches, d’être loin d’eux ?

 

Oui, c’est toujours difficile de quitter sa famille surtout quand on ne sait pas dans combien de temps on va rentrer. Mais lorsque l’on découvre un nouveau pays, on est trop occupé pour y penser.

​

​

Nous savons que partir à l’étranger demande un gros budget ; de combien était-il environ ?

 

C’est vraiment difficile de donner un budget, tout dépend du pays visé et du temps passé. Par exemple, pour 6 mois, on peut avoir besoin de 8 000€ à beaucoup plus.

​

​

Comment t’es-tu adapté aux différentes cultures rencontrées ? Etait-ce difficile ?

 

On a toujours des appréhensions au début. J’appréhendais surtout l’Asie. Finalement, tout s’est passé pour le mieux, je n’ai jamais été réellement mal accueilli dans un pays.

​

​

La barrière de la langue t’a-t-elle posé problème ?

 

Au début oui. Mais au bout d’un moment, on prend conscience qu’on y est et que l’on n’a plus le choix : on a une sorte de « déclic » qui nous rend moins timide et nous pousse à communiquer.

​

 

Que t’a apporté cette aventure ?

 

J’ai maintenant un regard plus curieux, un meilleur niveau d’anglais, et surtout la tête pleine de souvenirs !

​

​

As-tu un (ou plusieurs) moment(s) fort(s) qui t’ont profondément marqué (découvertes, échanges, rencontres…) ?

​

Oui : lorsque j’étais en Thaïlande, j’ai eu la chance d’aller à la frontière avec Myanmar où j’ai rencontré les femmes au long cou. C’était très touchant d’accéder à leur quotidien.

​

​

Ce voyage t’a-t-il éclairé sur ton orientation et tes aspirations futures ?​

​

Oui, cela a renforcé mon idée qu’en France, nous avons la chance de pouvoir évoluer, accéder à de bonnes écoles. Cela m’a donné encore plus envie de travailler dur pour réussir. Je souhaite dorénavant passer les concours du CELSA et de l’EFAP.

​

​

​

​

Propos recueillis par Margaux Bertrand

bottom of page