Peux-tu nous en dire plus concernant les concours d’entrée que tu as passés ?

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J’ai passé le concours de l’EFAP Paris ainsi que celui de l’ISCOM Lyon (voir le témoignage de Jocelyn Frontini pour plus d’informations). J’ai intégré l’EFAP Paris en octobre 2016, il s’agit d’une école spécialisée en communication.

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Dans quel état d’esprit étais-tu avant le concours de l’EFAP ?

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Dans quel état d’esprit (rires). Disons que j’avais la nausée et que j’aurai aimé avoir un tabouret à ce moment-là. Non je rigole. Je suis une personne qui se met à stresser au dernier moment c’est-à-dire que la veille j’allais très bien et le jour même, j’avais envie de faire demi-tour. J’ai tendance à me mettre beaucoup de pression mais au final l’envie de réussir et d’aller au bout prend le dessus.

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Comment t’es-tu préparée et sur quoi portaient ces épreuves ?

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Comme une bonne élève, j’ai acheté des bouquins, des tests, « 5000 questions et QCM de culture générale » et finalement je ne m’en suis pas beaucoup servie. A partir du moment où tu as suivi les cours, l’actualité, et que tu n’es pas trop mauvais(e) en expression écrite et orale, ça passe.

Avant d’intégrer l’EFAP, j’ai dû passer par 4 épreuves : l’anglais, la dissertation ou l’étude de texte, la culture générale et l’entretien de motivation et de personnalité.

Concernant l’anglais, il s’agissait d’un oral, d’un QCM avec des questions d’orthographe, de grammaire… et d’un sujet d’expression écrite. Pour la dissertation/étude de texte, personnellement, j’ai choisi l’étude de texte car le sujet m’intéressait plus. Les textes sont clairs, la question aussi. Il n’y a plus qu’à « gratter ».

L’épreuve de culture générale, quant à elle, est sous forme de QCM et porte sur TOUS sujets : foot, mode, politique, histoire… Après ces 4 ou 5 heures d’épreuves non-stop, vient l’oral l’après-midi. C’est une épreuve individuelle où le jury composé d’une seule personne te demande de te présenter, ton parcours, tes ambitions, la raison pour laquelle tu veux intégrer l’école… En amont de cet oral, sur l’heure du midi nous avons dû remplir un questionnaire avec des questions de toutes sortes (exemple : « Si tu étais un artiste, qui serais-tu ? Si tu étais un théâtre, lequel serais-tu ? »).

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Combien de temps ont duré les épreuves ?

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Les épreuves écrites durent à peu près 4 heures et l’oral une demi-heure.

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Est-ce que les épreuves t’ont paru difficiles ?

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En soi, avec du travail rien n’est insurmontable. Je n’ai pas trouvé le concours très compliqué contrairement à ce que l’on peut penser. En sortant des épreuves, j’ai eu le sentiment d’avoir échoué à la dissertation et je n’étais pas ultra confiante pour l’oral. Verdict : j’ai eu des supers notes ainsi que les félicitations de la responsable des étudiants de 3ème année.

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Quels conseils aurais-tu à donner et que retiens-tu de cette expérience ?

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Je pense que c’est important de ne pas se mettre de barrière et de toujours ambitionner plus que ce l’on se croit capable de faire. Avancer, ne jamais renoncer, croire en ses rêves, se battre pour avoir ce que l’on veut et par-dessus tout se relever en cas de chute et garder espoir.

Ce que je retiens de cette expérience ? Les concours d’entrée aux grandes écoles sont comme des accouchements douloureux : un passage obligé désagréable mais le résultat est là : si tu as fait du bon boulot, tu n’es pas déçu(e) ! (Belle métaphore n’est-ce pas ?)

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Propos recueillis par Carla Darco.